11 janvier 2011

Quand le 7ème art s'inspire de la tauromachie...

Dans son livre,  Le cinéma dans l'arène, Max Brunel rappelle cette réalité. Les différentes formes de la tauromachie ont inspiré les premiers sujets des   « cinéastes avides de sensationnel ». L'arène comme lieu de prédilection, théâtre d'un combat aux multiples connotations et donc largement reproduit à l'écran.

L'auteur remonte ainsi le temps et donne des détails savoureux, rapportés des tournages des films taurins qui ont marqué l'histoire. Un travail de documentaliste mélangé à des   « souvenirs personnels » croustillants.   On y apprend, par exemple, comment Louis Feuillade concocta la première version de   Mireille, qui ne fût jamais projetée. Ou encore comment

Francis San Juan devint conseiller technique sur   Chien de pique, tourné à Vauvert, puis du film   D'où viens-tu Johnny ?, où il mena une bandido avec Johnny Hallyday.   « Un exercice nouveau pour le rocker, celui de terrasser un 'novillo' qui n'a rien d'un agneau », raconte Max Brunel, avant de donner la parole au chanteur, sous forme de confidence prise à chaud :   « J'ai failli abandonner car, un moment, je ne parvenais plus à tenir les cornes du taureau. Je sentais son souffle sur le visage et mes forces faiblissaient... »

L'ouvrage fait la part belle à toutes les formes de la tauromachie traitées sur le grand écran. Dans tous les cas   , « le taureau reste roi et l'homme prouve son courage », écrit-il, fidèle aux idées de Feuillade et balayant ainsi à son tour   « l'antagonisme entre corrida et course libre ». Les 127 pages défilent, agrémentées par des dessins de Régine Cerda et des reproductions d'affiches de cinéma.

Un livre dans lequel on retrouve la passion de son auteur pour le 7e art et les histoires locales. À découvrir.

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